[F.V.] Lou Magatsu

Profil général

Nom : Magatsu

Prénom : Lou

Nom de code : Noire

Âge : 19 ans

Rôle : ninja

Nombre d'années d'étude : 3 ans

Niveau : confirmé

Lieu de résidence : au dernier étage d'une tour vitrée en plein centre de Kyoto

Point de vue de votre personnage concernant Ogata : Lou lui témoigne une indéfectible reconnaissance pour avoir retrouvé les meurtriers de son père. Elle le respecte, le sert, mais ne le protègerait pas au sacrifice de sa vie.

Arme de prédilection : le wakisashi de 50 cm




Profil mental

Loyal sans être servile, elle a su obtenir la confiance d’Ogata qui sourit de son trop plein d’assurance et de son dédain pour la sonnante et trébuchante. Elle ne mâche pas ses mots et parle avec la franchise cinglante de son ancienne gouvernante (Mme Havisham, une vieille atrabilaire un peu folle qui n’aime pas les pauvres, et encore moins les riches). Loin d’être dans le besoin, elle tue parce qu’elle sait faire ça mieux que tout le reste. En grandissant dans le giron d’un prédateur des marchés financiers, ses dents se sont affûtées et elle s’estime au sommet de la chaîne alimentaire. Selon elle, une vie en vaut une autre, celle de l’homme vaut celle de l’insecte, la nature est cruelle, et la mort est aussi essentielle à l’art que la violence et l’amour. Fataliste, elle n’éprouve pas de remords et agit avec la pleine conscience que l’homme est constamment aux prises avec des forces qui le dépassent.


Profil physique

Filiforme et bien proportionnée, Lou est une jolie jeune femme au visage avenant. Invariablement vêtue de noir (ce détail ajouté à ses origines françaises forment son nom de code), sa peau nacrée contraste avec l’ensemble. Ses yeux acajou son chargés de franchise et mettent au défi quiconque de lui mentir.


Éléments de biographie

Fille d’un riche industriel japonais et d’une journaliste française, Lou ne suffit pas à empêcher le divorce de ses parents et partage son enfance entre Kyoto et Paris. Elle ne manquera de rien si ce n’est d’affection.

Son père pèse très lourd dans la balance capitaliste. Le 2 mars 1989, il est assassiné. Il pesait trop lourd.

Les tueurs devront payer de leur vie, elle en fait le serment. Ses pattes de chat la mènent jusqu’à Ogata. Le maître et la jeune fille s’entendent sur un prix, le contrat est conclu. Elle insiste sur la close suivante : les assassins lui seront remis vivants et elle se chargera elle-même d’en faire des distributeurs de bonbons Pez. Le thé est très bon, Lou ne manque pas de le signifier au maître des lieux.

La réputation du dojo n’est pas usurpée. Les criminels sont retrouvés en moins d’une semaine et conduit devant Mlle Magatsu. Face à elle, deux tueurs à gage et un patron victime de la dernière OPA lancé par son feu père.

Lou regarde longuement les trois hommes ficelés et agenouillés. Son œil brille. À l’agent d’Ogata elle demande le sabre qu’il porte dans le dos. Son visage se fend d’un sourire.

Elle s’avance tranquillement jusqu'au monsieur de gauche, dégainant sèchement la lame de son fourreau. Sans hésitation aucune, elle guillotine la tête du tueur. Elle s’avance non moins tranquillement jusqu'au monsieur de droite, et réitère l’opération. C’est au tour du monsieur du milieu dont la tempe luisante de sueur semble sur le point d’exploser. Le sabre dégoulinant, le sourire plus large, Lou arme son bras.

Le fer pénètre ses chairs au niveau du sternum et remonte vivement jusqu’au sommet du crâne, scindant l’homme à la verticale. Ça gicle sec, les bâches sont teintes en rouge, Lou est peinte en vermillon. Elle perd son sourire mais son regard acajou gagne en éclat. Elle souhaite revoir maître Ogata.

Deux jours plus tard, c’est chose faite. Deux jours plus tard, elle est admise en tant qu’élève novice.

Elle démontre rapidement ses aptitudes au combat. Son style félidé fait merveille et ses premières missions en solo sont un succès. Elle apporte un soutien financier substantiel au dojo ; sa mère n’étant pas intéressée par l’argent de son ex-mari, Lou dispose d’une fortune colossale.

En trois ans elle devient un ninja confirmé dans lequel Ogata place beaucoup d’espoir.