[F.V] Pikadon

Nom: Sawara

Prénom: Kyoko

Nom de code : Pikadon (Association de mots japonais désignant un flash de lumière (pika) et un bruit d’explosion (don). C’est le nom donné à la bombe A qui frappa Hiroshima et à la bombe atomique en général)

Âge: 27 ans

Rôle/Emploi : Professeur de Taijutsu

Si ninja, combien d'années d'études ? Elle n’a jamais eu de formation en ninjutsu, néanmoins, elle a reçu une formation militaire d’excellente qualité, notamment au corps-à-corps –où elle excelle bien entendu- et au tir au fusil de précision –sur Barrett M82 et PGM Hecate II.

Vit-il au dojo ? Ailleurs ? Elle vit au dojo dans une des chambres des membres de l’administration –qui sont, au passage, bien mieux que les chambres, parfois communes, des élèves.

Si ailleurs, précisez où.

Point de vue de votre personnage sur Ogata : Elle n’a rien de personnel contre lui, mais des intérêts financiers la pousse à vouloir sa mort.

Son arme de prédilection: Ses poings et son couteau.

Utilise-t-il la magie ? Absolument pas.

Histoire personnelle:

L’histoire de Pikadon commence avec cette phrase : « Qu’est-ce que tu nous fous là, Little Boy ? » Celui qui avait dit ça, c’était son gros supérieur texan qui portait un chapeau de cowboy et affublait tout le monde de surnom ridicule. « Little Boy ? » Elle, c’était ça, mais elle ne comprenait pas trop pourquoi.

« C’est la première chose de bien qui soit arrivé au Japon. » Elle avait ouvert de grands yeux, scandalisée, mais avec aussi une pointe de question au fond des pupilles. « Et toi, tu es la deuxième, Little Boy. » Avec un semblant de paternalisme, il avait frotté sa tête nouvellement rasée avec brusquerie, en riant de son rire aussi gras que son ventre.

« Pikadon » avait-elle répondu. Sous son regard incompréhensif, comme à chaque fois qu’elle disait un mot japonais, elle ajouta : « C’est le nom de Little Boy chez moi, Pikadon. »

Et, à partir de ce jour là, c’était le nom de code qu’il avait imposé pendant les missions, Pikadon. Il eut bien fait de décider ça l’après-midi de leur discussion car le sur-lendemain, une balle perdue d’un serbe l’atteignit en pleine tête.

Détournons notre récit, vous en comprendrez l’utilité ensuite. Ce serbe là était de l’armée de son pays, aux ordres de Slobodan Milosevic, son président. Homme qui déclara solennellement la simple épuration des populations non-serbes dans les Balkans. Conflit qui, pour le rappel, pris la forme d’un génocide de population dans des régions comme le Kosovo.

C’est en 1992 qu’arriva en Croatie Kyoko Sawara, casque bleu de l’ONU, détachée de l’armée anglaise, pour régler les problèmes liés aux forces Serbo-Yougoslave. Sans rentrer dans l’histoire, le conflit dure et s’intensifie même quand en 1993 la Bosnie et la Croatie, jusque là alliés contre la Serbie, commencent à se livrer à une guerre dans la guerre.

C’est après une attaque serbe contre une zone de population croate, que son unité surveillait, qu’elle rencontra des mercenaires d’une Société Militaire Privée. Ils venaient d’un certains nombre de pays du monde, surtout des Etats-Unis et de la Russie, pousser par des envies meurtrières qui les réunissaient et dépassaient la simple rivalité de leurs nations. C’était des gros bras qui aiment jouer de l’AK 47 Kalachnikov sans s’embarrasser de considération éthique, des anciens militaires déçus pas les règles et la « fadeur » des combats, d’autres qui au contraire n’avaient jamais pu entrer dans l’armée (majoritairement des américains, vu le peu de regard de l’armée russe) ou bien encore des jeunes loups qui cherchaient l’aventure. Néanmoins, beaucoup était déçu de ne pas plus participer aux combats, ce qui causa la fin de ce bataillon après l’arrêt du conflit Kosovar.

C’était une bande hétéroclite mais bien entrainée qui l’attira toute de suite. Elle jeta par terre son casque azur et les suivit dans leurs protections des civils, qui consistait généralement à tuer les serbes qui passaient, pour le compte de l’armée Croate. Ils rigolaient beaucoup au départ, de cette jolie jeune fille avec de si hautes prétentions. Mais quand ils comprirent que, formée par l’armée anglaise, elle était meilleure au combat que la grande majorité d’entre eux, elle gagna leur respect et subit leur entraînement.

Chez eux, elle devint Little Boy, puis Pikadon ce qui à l’époque collait parfaitement à ses activités de sniper, un bruit, une lumière et puis la mort. Exit Kyoko, jeune japonaise immigrée avec sa famille au Royaume-Uni, militaire dans l’armée de terre depuis peu, casque bleu depuis encore moins de temps.

Officiellement, Kyoko Sawara était d’ailleurs disparue, probablement morte dans une zone à risque.

Elle était Pikadon, « la japonaise à tête-rasée », sniper pour le compte d’une SMP engagé dans le conflit Yougoslave et c’était tout.

Mais après la fin du conflit entre la Croatie, la Serbie et la Bosnie, Pikadon, qui n’était pas plus stupide qu’une autre, comprit bien vite qu’une vie de mercenaire ne lui accorderait pas l’argent dont elle avait rêvé. Jetant par terre son fusil et son gilet par balle, elle disparue.

Kyoko Sawara, étrangement, réapparu un jour dans une unité de casques bleus à qui elle expliqua (mentit…) qu’elle n’avait aucun souvenir de sa vie passée, ni du pourquoi du comment elle se retrouvait là (on était où d’abord ?). Elle savait juste qu’elle ne venait pas d’ici, que la population ne la comprenait pas et que son seul espoir résidait dans les casques bleus qui venaient d’arriver au village.

Il faut dire qu’elle était diablement bonne actrice. Les cicatrices qu’elle avait gagné avec la SMP et le coup sur la tête que lui avait mit un mercenaire énervé convainquaient qui plus est bien son auditoire. En regardant dans le fichier des casques bleus disparus, on trouva sa photo. Oh, miracle, elle qu’on croyait avoir été tué au début de l’année 93 réapparaissait fin 94.

Certains furent soupçonneux mais étant donné que rien ne l’impliquait dans des actes graves, elle fut renvoyée à Londres dans son unité, qu’elle quitta bien vite (poussé en partie par les autorités militaires qui la jugeait trop suspecte et surtout trop violente).

Après quelques mois à ne pas savoir quoi faire et regretter mine de rien la vie de mercenaire, elle fit la rencontre d’un autre jeune japonais nationalisé britannique. Elle commença avec lui à trainer dans des combines louches pour le compte de la filière mafieuse asiatique du coin. Mais cette vie là ne l’intéressait pas non plus et elle dit bien vite adieu à la pègre.

A l’été 96, ses parents chez qui elle vivait toujours, lui annoncèrent que pour leurs vieux jour (et aussi parce que le grand-père paternel était mort), ils souhaitaient revenir vivre au Japon. Kyoko qui n’avait pas d’attache particulière en Angleterre plia bagage avec eux et s’envola vers le pays du soleil levant.

Ce fut l’hiver qui suivit qu’elle rencontra, par hasard, dans les rues de Kyoto, le japonais mafieux avec qui elle avait un temps travaillé au Royaume Uni. Il lui annonça qu’il avait quitté la pègre et était entré dans un « dojo » qui la recruterait sans doute, avec le talent qu’elle avait quand il s’agissait de manier ses points et son couteau pour tuer des gens. Il ne su à quel point il avait parlé correctement que lorsqu’il essaya de coucher avec elle le soir même et qu’elle lui brisa la mâchoire d’un direct du droit et lui déboita un bras d’une prise d’immobilisation militaire.

Au mois de Février 97, elle se présenta au dojo accompagné de cet homme qui prouva de sa bonne foi, se refaisant nommer Pikadon. Cette vie qui lui procurait à nouveau l’excitation (et surtout l’argent) du mercenariat la satisfit complètement. Elle fut d’ailleurs vite réputée pour sa façon de terminer les missions proprement et rapidement. La jeune femme monta rapidement de niveau.

C’est par hasard qu’elle rencontra une organisation mafieuse qui lui fit miroiter beaucoup d’argent pour prendre part à une attaque qui, disaient-ils, se préparait contre Ogata. Etant donné qu’elle était plus vénale que fidèle, elle commença à se pencher sur la question. Ce fut une rencontre avec d’autres personnes (peut-être y avait-il Kakyo dans le tas, impossible à dire) qui la fit basculer dans le camp des « anti ».

Pikadon ne devint professeur de taijutsu que tout récemment à la suite du « départ à la retraite » de l’ancien qui la recommanda chaudement, ce qui fait qu’une grande partie des élèves (sauf les rangs supérieurs) ne sont pas au courant de son changement de statut et la considère toujours comme une élève, ce qu’elle ne dément pas.

Caractère :
Pour tout le monde, Pikadon est quelqu’un de doux. Amicale, gentille, avec un sourire à faire fondre les cœurs, elle semble prête à aider la première personne venue. Et même si elle en joue, cette façon d’être est bien ancrée en elle et n’est pas complètement fausse. Néanmoins, il est nécessaire de dire que se cache en elle une mentalité de tueuse, de criminel, qui recherche l’excitation du combat et l’argent du crime. Qu’elle n’a de pitié et de sentiment pour personne, qu’elle aurait parfois même tendance à être perverse pour mener à bien sa mission. Toujours est-il qu’elle est très agréable à vivre.

Autre chose à rajouter ?
PERSONNE ne sait qu’elle est prof, PERSONNE ne le devinerait (pas la peine de faire émettre ce genre de supposition à votre personnage puisque ça ne viendrait pas à l’idée de quelqu’un).
Ses cheveux ont repoussés depuis le temps de la guerre .


ATTENTION: Son nom de code se prononce: Pi-ka-donne

Et bien et bien, celà me semble correct tout ça !

WELCOME PIKADON !

Ha, premier membre joué anti-Ogata !!! Venez tous assasiner le directeur ! (et je rappelle que le rôle de Kakyô est toujours à prendre ^^)

Ca va flooder mais une question se pose: je passe en initiation ou pas =P ?

Ben, dans ce cas précis, je ne pense pas que ça soit nécessaire ^^

Bienvenue mistinguette, le personnage me plaît. Hin. =)

Edit = Marde, j'avais pas calculé qui c'était.